Amélie Nothomb, Tant mieux, Albin Michel, 2025, 211 pages
Cela faisait plusieurs années que j’avais fait des infidélités à Amélie Nothomb. J’ai tenté la reprise avec ce roman Tant mieux dont le résumé m’a interpelée car il faisait résonnance avec La vie meilleure de Etienne Kern, sur la méthode Coué. Et c’est bien de cela qu’il s’agit, cette petite Adrienne est martyrisée par sa grand-mère, de Gand, et confrontée à une déviance de sa mère atroce et se dit à elle-même comme un mantra, comme la méthode Coué, Tant mieux !
On s’attache forcément à cette petite fille, la mère d’Amélie Nothomb et on découvre cette société belge d’apparat et d’hypocrisie, comme partout. Les dernières pages, Amélie reprend le Je et je trouve que cela n’était pas nécessaire qu’elle explique, qu’elle contextualise. Je me serais bien arrêtée avant. Je trouve que la conclusion n’apporte pas grand chose au fond.
Les dialogues prennent la majeure partie du texte. C’est vite lu et agréablement.