Camille de Peretti, L’inconnue du portrait, éditions Calmann Lévy, 2024, 354 pages
Livre récompensé du Prix des romancières 2024, du Prix du roman Marie Claire 2024 et du Prix Maison de la Presse 2024.
Saviez-vous que le tableau Portrait d’une dame/La jouvencelle de Gustav Klimt a été volé en 1997 et retrouvé par hasard dans un sac-poubelle en décembre 2019 dans un parc en Italie ? Ce tableau est estimé à 60 millions d’euros. Cette histoire m’a amusée. Alors quand je suis tombée sur le livre de Camille de Peretti, cela a fait tilt ! Je l’ai lu et en ai fait un atelier d’écriture !
Nous commençons sur les trottoirs de New York avec Isidore, cireur de chaussures. Malin et opportuniste, il écoute les clients de wall street et commence à spéculer. On est dans les années 30. Et il se fait une petite fortune le gaillard. Mais est assez moche une fois adulte riche.
Ensuite, Martha entre en jeu, elle habite Vienne et a bien du mal à s’occuper de son bébé seule. Je n’en dis pas plus.
Et enfin on a Pearl qui veut faire des études et qui est en recherche de ses origines. Sa mère ancienne prostituée veut faire cracher au bassinet le père biologique…
Et les époques, et les personnages s’entrelacent. Et ma tête de lectrice du soir oublie souvent qui est qui !
L’histoire est intéressante mais il me manque un petit je ne sais quoi qui me laisse sur ma faim. La construction du roman peut-être, ces sauts dans le temps et peut-être aussi la longueur…
