Krassinsky, De pierre et d’os, d’après le livre éponyme de Bérengère Cournut, Dupuis édition, 2025
Bérengère Cournut est une auteure éditée chez Tripode que je suis depuis le début, au moins depuis Née contente à Oraibi. J’avais organisé une rencontre d’auteur avec elle, un bon souvenir.
Krassinsky se saisit du roman, qui a les traits d’un conte plutôt, et fait le portrait de Uqsuralik, jeune fille qui est séparée de ses parents par une faille dans la banquise. A partir de là, flanquée de ses chiens qui tentent de la manger, elle erre à la recherche de nourriture et d’humains.
Sa vie est rude mais initiatique. On la suit, dans ses pensées, sa relation au vivant, à sa culture, au culte des esprits, bienfaisants ou malfaisants. Où le bébé nouvellement né est la réincarnation de la grand-mère.
Krassinsky reste fidèle au texte de Bérengère Cournut et tant mieux, l’histoire est tellement belle ! Les dessins sont puissants, il y a toujours du mouvement, de l’accélération à l’immobilité, on ressent le temps qui passe et la froideur des éléments.
C’est une bande dessinée, (on dit plus facilement maintenant roman graphique), parfaite que je recommande avec cœur !
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