Grégoire Laville, Miossec, boire et simplifier, la grande boucle, Médiapop Editions, septembre 2023, 83 pages
La première fois que j’ai vu Christophe Miossec c’était au festival des Vieilles Charrues à Carhaix, en 1997. Le festival avait lieu sur la place du bourg, en pente et pour « 40 francs » les trois jours, on a vu cette année-là James Brown, Jane Birkin, Miossec, Blankass et Kent. Mais aussi Simple Minds, Claude Nougaro et Doo the Doo ! On dormait dans la voiture à l’entrée d’un champ, tranquilles.
Non, j’ai vu Miossec bien avant, dans un bar de Brest, le Vauban, en 1995 pour le lancement de Boire, il était là avec ses musiciens, et c’était incroyable ce qu’il dégageait : timidité profonde, regard aux abois et voix chaude. « Non, non, non, [il n’était] plus saoul, un peu à bout c’est tout… »
Grégoire Laville a passé du temps avec Christophe Miossec, lui a posé de nombreuses questions sur sa carrière, son art et sa vie. C’est un livre brut, avec des réponses spontanées, trash, qui montrent que même après des années, le côté punk de l’artiste est toujours là. Miossec, c’est un nouvel album, Simplifier et une tournée. Voir les dates sur son site officiel : Miossec – Site officiel – Site officiel. L’actualité, les albums, les textes, les partitions, les comptes-rendus de tournée, les dates de concerts, des photos, des extraits. (christophemiossec.com)