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Depuis quelques années, je me constitue une bibliothèque d’auteurs japonais contemporains. Le livre Petites boites m’a attiré parce qu’à l’intérieur on parle d’un « cabinet d’écriture pour la sérénité ». Il est publié aux éditions Acte Sud. Evidemment, en bonne animatrice d’ateliers d’écriture, cette expression m’a appelée. Le livre est très poétique et énigmatique aussi. On ne sait pas pourquoi ces boîtes ex voto des enfants morts sont là, dans ce gymnasium. Peut-être une attaque nucléaire ? Une épidémie dévastant tous les enfants ? Allez savoir. Les gens de cette petite ville ont un os dans l’oreille qui vibre « comme une lyre » et qui permet le « concert de soi à soi ». En écrivant ces lignes je me rends compte qu’il est difficile de raconter l’histoire. Voici deux extraits :

« Pour ma cousine et moi, la mort d’un écrivain ne signifiait pas un manque pour le monde, mais un élargissement. Derrière la tristesse de sa mort, il y avait notre joie de lectrices qui avaient de nouveaux livres à lire. « 

« Toutes sorte de patients écrivent des lettres. A des destinataires tout aussi divers. A un personnage de conte, à une tortue élevée pendant l’enfance, à l’ami qui habite sous le plafond, à une héroïne de film, à soi-même avant la naissance. »

Et vous, à qui écririez-vous une lettre ?

 

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